A new coach is born



J'ai décidé en 2004, de devenir coach. 


En pleine recherche sur une nouvelle orientation de carrière, les métiers du conseil, et le coaching en particulier, sont apparus comme étant les prolongements "naturels" à mon parcours. Une fois cela dit, il restait à confirmer la faisabilité d'un tel projet. En effet, chaque année de nombreux "experts" arrivent sur le marché du conseil avec une offre que les entreprises ont parfois du mal à identifier comme leur étant destiné et comme étant "génératrice de valeur" (un investissement qui va rapporter à l'entreprise) .
Il me fallait dans un premier temps : 
1. Définir mon projet professionnel
2. Mettre en relation mon expertise avec les besoins des entreprises

Dès lors, je me suis mise en quête d'informations sur tout ce qui concernait le coaching : formations, stages, labels, certifications, déontologie, éthique, littérature, mémoire, associations professionnelles, congrès, conférences... 
Le premier constat était plutôt encourageant : il se disait et se passait beaucoup de choses autour du coaching. Les effets moins séduisants de cette sur-information étaient qu'en l'espace de quelques années le coaching était devenu un mot générique pour définir TOUS les types d'accompagnements !
Vous voulez maigrir : il suffit de faire appel au coach minceur. Pour arrêter de fumer : le coach de vie vous accompagne pour retrouver un équilibre de vie ou arrêter de fumer ! Et pour trouver le compagnon idéal, il vous pouvez avoir recours au coach en séduction ! Vous le constatez, c'est une offre très variée. Alors comment s'y retrouver ?

Conservant ma motivation inébranlable, après de longues recherches et un bilan de compétences, je décide de faire devenir coach d'entreprise (accompagner les personnes sur des problématiques professionnelles) et entame une formation au Conservatoire National des Arts & Métier (Cnam). L'institution, créée en 1794 par l'abbé Grégoire, me parait garante d'une certaine indépendance idéologique et économique. De plus, c'est un lieu de recherche ou de nombreux enseignants travaillent sur des sujets tels que la souffrance au travail (C. DEJOUR) ou l'intelligence émotionnelle (G.CORCOS). Depuis ses débuts, le Cnam a fondé ses valeurs sur une relation solide avec les entreprises et malgré une image un peu vieillotte, voire poussiéreuse, il bénéficie d'une excellente réputation. D'autre part, je n'avais pas envie de me délester de quelques milliers d'euros pour être formée par un organisme qui avait plus de facilité à vendre des formations de coaching qu'à trouver des entreprises pour pratiquer le coaching.

Formée en 2008 à la conduite de coaching, j'exerce depuis le métier de coach. Mes clients sont des entrepreneurs, des cadres dirigeants qui souhaitent à un moment de leur parcours développer leurs capacités personnelles pour réaliser de nouvelles actions. Trouver de nouveaux clients, créer une entreprise ou changer de carrière... Les sujets sont nombreux !

Cela fait très longtemps que l'envie me titille de dire la façon de voir ma profession. C'est une profession en devenir qui apporte des solutions différentes du conseil et de la formation. Le coaching permet de passer de rapidement à des réalisations concrètes et constructives sur le plan personnel et professionnel. Je vous propose de partager la vision des nouveaux coachs : nous sommes des hommes et des femmes engagés et impliqués dans une démarche humaniste qui mène sur le chemin de la réussite !

 


1 commentaire:

  1. Je me reconnais enormement dans cet ecrit surtout les premieres lignes
    http://bynyfea.wordpress.com/

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