Une nouvelle ère pour l'Afrique


De grands changements 

Voilà 11 ans que je travaille seule, avec beaucoup de plaisir certes, mais depuis quelques mois les demandes affluent de toute part : LinkedIn, Facebook, et même Instagram. 
J’ai décidé de passer à la vitesse supérieure en mettant en place une véritable organisation pour mon activité. 
Je passe d’une activité personnelle à une activité de groupe. L'objectif est de déléguer certaines fonctions, afin de répondre à toutes les demandes de nos clients et prospects. 

Une découverte décisive 

J’étudie le sujet de l’organisation depuis 3 ans et j’ai trouvé les outils qui permettent de passer de 1 à 10 000 personnes ! Je ne plaisante pas. Cette méthodologie a changé ma vie et me permet de réaliser un de mes rêves : mener mes projets parallèlement en France ET en Afrique. 
Les membres de mon équipe se trouvent en France, en Hollande et au Bénin ! Je vous les présenterai prochainement. 

Je comprends votre réalité

Car c’était la mienne, il y a encore quelques mois : 
- Vous avez lancé votre projet et vous avez des difficultés à le faire décoller. 
- Vos produits et vous idées séduisent, mais personnes ne veut mettre la main au portefeuille pour payer vos prestations. 
- Vous avez une vision très précises et le désir d’accomplir de grandes choses pour votre communauté et votre entourage, mais les choses ont du mal à se mettre en place. 

Un constat préoccupant 

Depuis 2008, j'ai rencontré des milliers d'entrepreneurs et beaucoup d'entre eux ne sont plus en activité. Pour ma part, j'ai passé le cap des 10 ans avec des hauts et des bas, mais je me suis accrochée et c’est maintenant que je commence à récolter les fruits de ces longues années de travail. 

Un parcours difficile 

J'ai tenté ma première aventure entrepreneuriale en 2001, dans le domaine de l'événementiel . J’ai longtemps caché cette expérience car je me sentais coupable d'avoir échoué. A l'époque, j’avais un enthousiasme débordant, mais j’ai dû me rendre à l’évidence : personne ne m’attendait et le monde continuait de tourner sans même se soucier de moi et de mes services !
Mes journées étaient pourtant bien remplies : meeting, rendez-vous de présentation, conférences, networking... mais à la fin du mois je n'avais rien à facturer ! Je gardais mon enthousiasme, mais au bout de 2 ans, j’avais facturé à peine 35 000 francs et je voyais arriver la fin de mon chômage. 
J’ai dû reprendre un travail dans l’urgence pour ne pas mourir de faim avec mes enfants. 
Quand j’ai créé ma seconde entreprise en 2011, Talents Uniques, forte de ma première expérience ratée, je me sentais plus armée. J’ai trouvé des clients un peu plus rapidement, mais ces derniers me prenaient tellement de temps que j’étais incapable de trouver de nouveaux clients et j’ai passé des moments vraiment difficiles financièrement et psychologiquement. Je travaillais 14 h par jour et j'avais un stress permanent.

Porteuse d'un message fort pour les afro descendants

Je veux mettre mon savoir-faire au service de ma communauté. En travaillant dernièrement avec mon coach en communication, Romain de La Fabrique à Image - moi aussi je me fais conseiller par les meilleurs - il me faisait remarquer que je ne m’adressais à aucun public en particulier. Sur le coup, je me suis dit qu’il était gonflé de me dire ça : « Tu parles a tout le monde, donc à personne. Tu as peur d’affirmer qui tu es vraiment ? »
Moi ? J’ai peur de rien Monsieur !!
Mais en regardant de plus près, il avait raison. Je vis et je respire l’Afrique par tous les pores. Moi la Martiniquaise, née à Paris, je me suis toujours sentie reliée à l’Afrique. 

Un jour, j’ai découvert que j’étais noire.

Je suis parisienne et je l’assume totalement. Il n’en reste pas moins que j’ai grandi avec la fierté de mes racines africaines. Enfant, mon père me racontait que je descendais d’une longue lignée de reines africaines et que je devais marcher la tête haute dans la rue, car j’avais du sang royal. Je vous laisse imaginer ma démarche altière d’adolescente puis de jeune femme ! Les gens n’osaient pas m’aborder tellement, je paraissais inaccessible. Dans mon imaginaire, j’avais créé une ancêtre reine, aux traits fin et délicats. Bref, je n’avais d’image précise de ce à quoi ressemblaient mes ancêtres, jusqu’au jour où j’ai vu un reportage à la télé. Cela devais être dans les années 90, dans lequel on montrait des enfants biafrais, maigres, sales et squelettiques. Le lendemain au collège tout le monde en parlait et on me demanda ce que ça faisait de voir des gens de mon peuple mourir de faim. Un vrai choc ! J’ai dû descendre de toute ma grandeur royale et j’ai bégayé quelque chose. Puis j’ai commencé à lire les journaux et regarder les reportages télé et ce que j’ai découvert m’a juste sidérée : des noirs défaits par la pauvreté, la famine, la sécheresse, la corruption, les guerres... Bref, comme si toutes les calamités de l’univers s’étaient donné rendez-vous sur le continent africain. 
Je devais au moins me rendre à l'évidence, dans les yeux de certains j’aurai toujours plus de choses en commun avec le peuple noir, car c’est ce que j’étais : une femme noire d’origine africaine. Retrouvez l'intégralité de l'article ici

Transformer mon handicap en force

J’ai toujours aimé étudier. Je suis curieuse et j’ai soif de compréhension. 
Malheureusement, mon goût pour l’école était limité et après un bac de biochimie, j’ai commencé à travailler, car je ne m’épanouissais pas à la fac. J’ai enchaîné les jobs de téléprospection puis en 1991, j’ai vraiment pris conscience que j’avais des aptitudes de communication très développées ce qui me permettais d’établir une relation de confiance avec mes prospects. Les commerciaux n’avaient plus qu’à aller récolter : j’avais identifié les besoins, le budget, les objections, les freins. Bref, les ventes étaient assurées. 

La renaissance de l'Afrique

Je ne suis ni révolutionnaire, ni militante. Je suis juste une citoyenne qui veut exercer sont droit de responsabilité. Avec ce que je sais, ce que j'ai étudié et compris de la vie, je me dois d'aider les autres. A quoi bon vivre bien dans un monde de guerres et de discordes ?
Mon but est de créer une nouvelle ère pour les africains et afro descendants afin qu'ils puissent s'organiser et atteindre des objectifs ambitieux. C'est une manière de lutter contre l'exode des jeunes, et de créer de meilleures conditions de vie. Je pense que seule la connaissance peut rendre une personne plus capable. Ainsi en aidant des leaders, des artiste, des entrepreneurs et des créateurs de tous horizons, nous pourrons peu à peu changer la sort de l'Afrique et de l'Humanité. Utopiste ? Je me moque des étiquettes, ce que j'aime par dessus tout c'est l'action. 

C'est dans ce but que je vous propose de fédérer nos énergies pour apporter le bien-être au sein de notre communauté et participer ensemble à l'avénement d'une nouvelle civilisation dans le Monde. Chacun peur apporter sa pierre à ce noble édifice. J'y croirais jusqu'à mon dernier souffle.

Soutenir une ambition

J'espère que ce message trouvera un écho favorable à vos yeux et dans votre coeur. Vous pouvez soutenir notre croisade. C'est ainsi que j'ai créé Excellence for Africa, qui existe depuis 2014. Je fais des formations et des conférences pour révéler les talents et encourager les initiatives des jeunes en Afrique de l'Ouest. J'ai depuis peu introduit 3 nouveaux programmes : 

En plus du savoir pratique ou métier, j'avais envie d'éduquer nos futurs leaders sur les droits de l'Homme ainsi que sur le maintien des valeurs morales. Il en va de l'avenir de l'Afrique d'avoir des leaders dignes de ce nom.
En partageant ce qui m'anime, cela me donne le courage et force de continuer.

A très bientôt, pour de nouvelles aventures !



Le jour où j’ai découvert que j’étais noire



Je suis née à Paris. Je suis une Parisienne totalement assumée. Il n’en reste pas moins que j’ai grandi avec la fierté de mes racines africaines. Enfant, mon père me racontait que je descendais d’une longue lignée de reines africaines et que je devais marcher la tête haute dans la rue, car j’avais du sang royal. Je vous laisse imaginer ma démarche altière d’adolescente puis de jeune femme ! Les gens n’osaient pas m’aborder, tellement je paraissais inaccessible.

Dans mon imaginaire, j’avais créé une ancêtre reine, aux traits fins et délicats. Bref, je n’avais aucune image précise de ce à quoi ressemblaient mes ancêtres, jusqu’au jour où je vois un reportage à la télé, cela devait être dans les années 80, dans lequel on montrait des enfants biafrais affamés, sales et squelettiques. 


Le lendemain au collège tout le monde en parlait et on me demanda ce que ça me faisait de voir des gens de mon peuple mourir de faim. Un vrai choc ! J’ai dû descendre de toute ma grandeur royale et j’ai bégayé quelque chose. Je n’avais jamais réalisé ce qu’être noir signifiait. Je suis née dans une famille antillaise où toute ma famille avait la même couleur que moi. À l’école j’étais entourée d’enfants blancs et nous étions complices.

Je ne m’étais jamais sentie différente, j’étais juste Jenny-Jo. Après l’épisode du reportage, j’ai commencé à lire les journaux et regarder des documentaires et ce que j’ai découvert m’a sidérée : des noirs défaits par la pauvreté, la famine, la sécheresse, la corruption, les guerres... Bref, comme si toutes les calamités de l’univers s’étaient données rendez-vous sur le continent africain ! Dans le même temps, mes rencontres et mes amitiés me faisaient rencontrer des femmes et des hommes talentueux avec des valeurs et des ambitions et du coup l’image des Africains que je rencontrais ne collait pas avec l’image véhiculer par les médias.


Je n’ai jamais souffert de discrimination ou de racisme direct, mais en discutant dernièrement avec ma fille, elle me faisait part de son étonnement de sentir pour la première fois de sa vie, qu’à compétences égales on lui préférerais une française caucasienne. Nous faisons partie de la seconde génération née en France. C’est pour moi un privilège, nous avons accès à l’éducation, aux soins de santé, à la liberté de penser et d’entreprendre.
Il n’en demeure pas moins que la France à créé un stéréotype imaginaire du français dans lequel on ne me reconnaîtra jamais car je suis une femme noire d’origine africaine.

C’est une vraie fierté, de porter cette histoire passée et d’écrire le futur pour la renaissance du continent africain. Cette renaissance est nécessaire pour apporter plus de justice et de prospérité à tous ces habitants. Ce n’est pas un vœu pieux, c’est une démarche réfléchie et consciente. Je ne pouvais pas faire moins que cela et c’est pour cela que j'ai besoin de vous à mes côtés pour faire de chaque pays de ce continent un endroit sûr où il fait bon vivre pour ses habitants. Ce sera ma contribution, et en faisant cela, je me dois aussi de veiller à ce que l’équilibre demeure et que tous les peuples de la Terre puisse aussi prospérer. Nous avons la possibilité d’écrire une nouvelle histoire pour l’humanité, ne sous-estimez pas votre puissance et votre impact, chacun d’entre-vous compte.

Commençons ensemble cette formidable aventure pour créer une nouvelle civilisation !

31 juillet JIFA, la femme africaine à l'honneur



Paris, le 22 juillet 2019

Une journée pour toi, pour nous, pour Elles,
Nos héroïnes, mères, filles, sœurs,
Pour qu'un jour s'élève de notre continent
Un souffle de vie infini

Une journée pour celles
Qui de leur foi allument les coeurs.
Pour qu'un jour enfin règne la Paix
Source de vie

Une journée de plus a courber sans plier
Jamais tu ne renonces.
Ta victoire est celle de ton Peuple.
Qui te doit la vie.

Une femme, une histoire, un désir
Des femmes, des rêves, des combats

Rien ne s'obtient sans effort
Et les tiens sont à la mesure de ton continent,
Immensément riche

A chaque génération
Ils font naître le chaos
Ils violent nos filles, 
Volent notre histoire 
Pillent les entrailles de nos terres 
Où jadis se retrouvaient nos ancêtres
Mais aucun d'eux, jamais 
Ne pourra te faire
Cesser de créer la vie

Je suis cette femme d'Afrique
Célébrée ce 31 juillet
par le leg de mes sœurs 
à l'heure des indépendances

Use des moyens d'expression
Et partage tes desseins
Pour créer un monde meilleur

À l'origine et à la fin
Tu es la gardienne de ce monde
Et les peuples de la Terre
Comptent sur ta clairvoyance
Pour faire de cette planète
Un foyer d'amour
D'abondance et de joie


Jenny-Jo Delblond-Lawson
J'écris ce texte à l'occasion de la 57 ème célébration de la JIFA- Journée Internationale de la Femme Africaine.


Petite fille de la Martinique, née à Paris, j'ai toujours porté la fierté de mes origines africaines, sans même vraiment les connaître. Je suis en amour avec ce continent de magie et de spiritualité, de valeurs et de traditions. Les contradictions sont grandes et les défis important. Je voulais être une voix pour encourager cette jeunesse pleine de vie, et ces femmes pleines de talent.


Mes voyages m'ont mené au Bénin, au Togo, au Sénégal et je n'ai de cesse de visiter d'autres pays où j'ai de nombreux amis.


Je sens cette énergie, cette force, cette puissance qui ne demande qu'à être réveillée. C'est aussi pour cela qu'autant de "malheurs" accablent l'Afrique. 
À qui profitent les crimes ?



Je ne suis pas seulement là pour dénoncer la malveillance, mais aussi pour aider à trouver les solutions pour résoudre chaque problématique qui peut exister dans nos pays. La science, les mathématiques et la somme des expériences accumulées par l'Humanité peuvent nous permettre de résoudre chacun des fléaux qui nous accablent. 

La JIFA, se tient chaque année le 31 juillet. C'est un espace d'expression et d'action pour chaque femme africaine, en plus du 8 mars nous avons le privilège d'avoir un espace d'expression créer par nos aînées à la période des indépendances. Vous pouvez vous réunir entre amies où au sein de votre association. Je fais confiance à votre imagination pour organiser une rencontre à votre mesure.


Nous avons du travail ! Nous devons ouvrir nos yeux et nos cœurs pour oser voir ce qui ne devrait plus être, et pour créer un dialogue entre les peuples d'Afrique et les peuples de la Terre. Nous sommes unis par le sort et il est grand temps que le bien l'emporte sur le mal. C'est une question de décision. Nous devons décider si nous voulons remporter la bataille.

Pour ma part, j'ai choisi : Je veux participer à la création d'une nouvelle civilisation et créer un monde où chaque femme, homme, enfant puisse vivre décemment et voir ses droits respectés et où l'honnêteté, le travail, la créativité et la compétence soient reconnus.

Maintenant, regardez au plus profond de votre coeur. Qu'allez-vous choisir de faire ?



Pour contacter Jenny-Jo envoyez lui un mail : jennyjo.coach@gmail.com

La route de la réussite

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Créateurs, rêveurs, entrepreneurs, 
créez une vie extraordinaire ! 

La route de la réussite ne passe pas forcément
là où on l'attend...






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La route de ma réussite

Comment régler ses comptes avec l'argent - Extrait



J'ai le plaisir de vous présenter un extrait de mon article publié dans le numéro 81 de Brune Magazine : 
Comment régler ses comptes avec l'argent - Extrait


Jenny-Jo Delblond-Lawson est coach professionnelle. Depuis 2008 elle vit sa passion en aidant les entrepreneurs et les dirigeants à développer leurs projets. C’est après une carrière commerciale réussie commencée en 1991 qu’elle fait une formation de coach au Conservatoire National des Arts et Métiers. Ses spécialités : la vente, l’inspiration et l’éducation financière[i].

Vaste sujet que celui de l’argent ! Il est tabou d’en parler ouvertement et de part notre éducation nous sommes « programmé » - depuis des générations - pour nous en méfier, pire, à le craindre. J’ai voulu souligner dans cet article les erreurs préjudiciables pour notre communauté. Il nous appartient de renouveler nos pratiques vis à vis de l’argent afin de développer notre puissance économique et notre autonomie financière.

1.    Nous avons une méconnaisse de l’argent
L’argent est un principe basé sur l’échange. Si je veux obtenir 10 kg de riz, le vendeur me demande en échange une certaine quantité d’argent. Avant l’arrivée de la monnaie fiduciaire[ii], les échanges se faisait en nature. On pouvait échanger un sac de riz contre 2 poules (c’est un exemple), ou du sel ou tout autre élément que le vendeur considérait comme ayant de la valeur.
Fiduciaire vient du Latin Fiducia, qui veut dire confiance, l’argent que nous utilisons est donc basé sur la confiance que nous accordons aux institutions qui émettent la monnaie papier et les pièces que nous utilisons tous les jours. Il n’y a pas de différence fondamentale avec le troc, c’est un autre système de valeur avec lequel on peut échanger et sur lequel repose la confiance des utilisateurs. Lorsque ce que nous recevons n’est pas hauteur de nos attentes cela génère une grande frustration et de la déception.
Le conseil du coach :
Pour augmenter la confiance et augmenter la valeur de votre travail ajoutez-y votre touche personnelle. Si vous être entrepreneuse veillez toujours à délivrer à vos clients quelque chose qui soit très largement supérieur à ce qu’ils attendent. Ainsi vous vous démarquerez en donnant donner plus de valeur à ce que vous échanger avec les autres. Voici des exemples concrets : En tant que styliste faites livrer vos vêtements avec une carte signée de votre main ou dans une jolie boite ou dans un joli sac en toile. Lors d’une prestation de service prévoyez une collation « healthy[iii] », ou un carnet de note avec votre logo, que vous pouvez offrir à votre client. Offrez à vos clients une expérience plus qu’un achat. Il s’en souviendront et auront envie de partager cela avec d’autres. Augmenter la qualité de son travail est la meilleure publicité.


2.    Notre système de pensée nous empêche de gagner de l’argent :
Il existe toutes sortes de croyances concernant l’argent. Parmi elles, l’idée qu’il faille un capital pour démarrer une entreprise, sans compter le fameux : « L’argent ne fait pas le bonheur » ou encore ceux qui affirment « l’argent ne m’intéresse pas », « je n’ai pas besoin d’argent »… Comme les choses sont bien faîtes, vous obtiendrez exactement ce que vous désirez. Si vous ne voulez pas d’agent, résultat vous n’en aurez pas. Si vous pensez qu’il faut de l’argent pour démarrer un projet, vous ne pourrez jamais rien démarrer. Là encore vous aurez raison !
Notre système de pensée nous empêche de gagner de l’argent. Savez-vous que pour commencer un projet la seule chose vraiment indispensable c’est le courage ! Dernièrement je regardais la vidéo d’une séance de coaching de l’un de mes mentors[iv], Grant Cardone[v]. Il démontra à un homme d’affaires qu’il n’avait pas besoin de 80 000 dollars pour développer son affaire mais que la seule chose qu’il devait faire était de sortir dans la rue et de proposer ses services à tous les commerçants de la rue.
Un autre blocage est lié à notre éducation scolaire : « fais des études et tu trouveras un bon job ». Cela fait plus de 40 ans que cette phrase est obsolète et pourtant le marché de la formation n’a jamais été aussi lucratif. En bons parents que nous sommes, nous voulons un avenir radieux pour nos enfants, ce qui est tout à fait louable, mais restons lucides, quel est le taux de chômage dans votre région ? Et si nous donnions à nos enfants le choix de devenir salarié ou entrepreneur pour répondre aux besoins de l’économie locale. Est-il nécessaire de vouloir s’adapter à l’idéologie post industrielle alors que nous sommes en pleine révolution numérique ? On a fait du chômage un problème générationnel alors que nous avons besoin de plus en plus de travailleur compétent pour vivre dans ce monde complexe. Travailler ne veut pas nécessairement dire être salarié. Il existe de nombreux statuts et nous pouvons en créer de nouveaux afin de correspondre à nos nouveaux besoins.
Le conseil du coach :
Au lieu d’attendre de nos gouvernements et de nos institutions qu’ils fassent les réformes nécessaires, faisons notre part du travail. Avez-vous observé que les changements viennent souvent de femmes et d’hommes isolés qui portent en eux une vision. C’est parce qu’ils disposent de la liberté de réflexion et d’action nécessaire pour faire émerger des idées nouvelles qui changent l’Histoire et impactent favorablement l’humanité. Je rencontre chaque jour de nombreux entrepreneurs visionnaires qui ont compris que l’avenir leur appartient. Notre communauté regorge de talents et de bonnes volontés. Nul doute que de tout ces efforts ressortiront des changements bénéfiques.

3.    Confondre richesse[vi] et argent
Le mot richesse, vient de riche qui signifie puissant. Qu’est-ce que la richesse ? Il me semble que l’argent se trouve en bas de l’échelle et que la création se trouverait tout en haut. Pourquoi ? Sans un sous en poche, il vous reste ce qui a le plus de valeur dans cet univers puisqu’il n’en existe qu’un seul et unique exemplaire dans tous l’univers : VOUS ! Dans ce monde matérialiste la plupart des gens confondent possessions et puissance. Si certains pensent que posséder des objets de marque leur donne de la puissance les créateurs connaissent sans nul doute leur véritable potentiel.
Le conseil du coach :
Vos idées ont de la valeur ! La créativité de l’Homme est sans limites. Nous avons traversé les temps immémoriaux pour créer chaque objet qui nous entoure et nous avons façonné ce monde (je sais il n’est pas parfait). Vous pouvez apporter votre pierre à ce bel édifice que constitue le patrimoine de l’Humanité, à petite ou grande échelle ce que vous faites a de l’importance et la plus grande richesse que l’Homme possède c’est son imagination, sa capacité de créer. Votre puissance réside en cela, créer et façonner l’environnement comme l’on fait les précédentes générations pour parvenir à construire un monde meilleur. Nous savons ce qui fonctionne, nous pouvons améliorer ce qui n’est pas optimum et créer pour nos besoins futurs.

4.    Croire que posséder de l’argent est un péché
Je ne veux choquer personne, mais l’argent n’a d’allure pécheresse que par ce qu’en fait le pêcheur. Ce n’est pas l’argent lui même qui est source de pêchés mais les usages que l’ont peut en faire. Associé à des pratiques ou des comportements malsains cala a fini par ternir la représentation de l’argent.

Retrouvez l'intégralité de l'article ici : Brune n°81
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[i] Éducation financière : enseignement ayant pour objectif de comprendre l’économie, l’argent et comment le faire fructifier.
[ii] Fiduciaire : Se dit de valeurs fictives, fondées sur la confiance à celui qui les émet.
De l’adjectif latin fiduciarius, de fiducia (« confiance »)

[iii] Healthy : signifie en « bonne santé » en anglais
[iv] Mentor : Conseiller avisé et expérimenté. Personne pour laquelle on a une haute estime et qu’on peut prendre en exemple. Un mentor peut être une personne que vous connaissez ou une personnalité vivante ou non dont vous pouvez vous inspirez dans votre travail ou votre développement personnel.

[v] Grant Cardone : Entrepreneur, speaker et motivateur. Il dit de lui qu’il est le meilleur vendeur du monde, il a fait fortune en vendant des formations sur la vente et il est également spécialiste de l’immobilier. Il anime des séminaires aux États Unis qui réunissent des milliers de personnes.

[vi] Richesse : Vient du mot Riche Du vieux-francique *riki (« puissant ») [1]. En ancien français, le mot avait encore le sens de « puissant », puis le sens de « prospère » a fini par l’emporter au cours du XIIIe siècle.