Le coaching au Cnam


Une pratique dédiée aux entreprises
Bien que chaque coach détermine selon ses propres règles son champ d’activité professionnelle, les enseignements du Cnam sont destinés au coaching d’entreprise. En effet, il ne s’agit pas d’accompagner une personne pour des actes de la vie privée (arrêter de fumer, avoir une meilleure gestion de son stress, ou communiquer avec les membres de sa famille par exemple).  L’objet de notre coaching relève du développement des capacités comportementales et relationnelles (code 413 du référentiel des spécialités de la formation professionnelle) et non pas du développement personnel. Cependant ce qui rend la catégorisation du coaching complexe c’est la propension à l’utilisation par certains confrères d’un vocabulaire ambigu souvent associé au bien-être. De plus la forte personnalité du coach peut entrainer un phénomène de dépendance du coaché qui ne parvient plus à prendre de décision sans demander l’avis du maître (ou gourou).

Le coaching pour un développement rapide
J’insiste sur le fait que le coaching, plus que tout autre accompagnement,  permet de développer rapidement les potentialités. En effet, la pratique est centrée sur le One to One (Un pour Un) : Un coaché, un coach. Dans cette relation on ne demande pas au sujet  (le coaché)  de s’adapter au dispositif (comme par exemple lors d’une formation). L’espace et le temps lui sont totalement dédiés pour mener une investigation profonde et sans limites extérieures (lien de subordination, lien affectif ou la peur du jugement). Ainsi libéré de cette « charge », toutes les hypothèses peuvent être envisagées pour traiter les situations dans l’entreprise : prise de fonction, management transversal, conduite du changement, gestion des situations de crise, création d'entreprise, période de transition, confiance en soi, développement d'affaires  . Le coaché peut expérimenter chaque hypothèses envisagées jusqu’à l’obtention du résultat qui correspond à ses besoins.

Le coaching autorise le doute pour trouver des solutions nouvelles
Le coach est soumis au secret professionnel et n’a aucun lien de subordination avec le coaché. J’encourage même pour aller plus loin de trouver un coach qui ne soit pas issu de sa filière ou de son métier. En effet le coach n’intervient pas comme un expert métier, il est l’intermédiaire grâce auquel les doutes, les interrogations voire les frustrations exprimées lors des séances vont permettre au coaché de passer à l’action en adoptant la solution qu’il aura élaboré. Le coaché n’est pas devant ses pairs, les seules limites sont les siennes et il peut revenir autant de fois que nécessaire sur ses problématiques. Le dispositif du coaching permet d’être (à un moment T) déconnecté du système pour réfléchir sur le système.

Devenir auteur
Dans la proposition innovante de coaching du Cnam,  le sujet (l'individu) est au centre du dispositif et non la technique (PNL, Process Com, Maïeutique….). La posture particulière du coach et en plus spécifiquement son écoute « active »  va permettre au coaché de devenir l’auteur de ses nouvelles stratégies  Ni mystérieux, ni magique le coaching se fonde sur l’évolution de la société et le caractère unique de chaque des personne pour favoriser son développement professionnel.

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